La 7 ème
édition du Forum Social Africain (FSA) a vécu. Plusieurs résolutions ont été
prises dont la création d’un observatoire africain pour la gouvernance des
ressources naturelles. Il permettra de combattre la complicité des dirigeants
africains sur le bradage des ressources naturelles du continent et de lutter
contre l’accaparement des terres et de l’eau. Une université citoyenne ouverte
sera mise en place. Son rôle consistera à former les jeunes du FSA pour qu’ils
puissent porter le mouvement.
L’Afrique vient-elle de
trouver un tremplin pour apporter des réponses à ses problèmes ? En tout
cas, la présence de plusieurs pays au forum est un bon signe. 18 pays africains
ont été représentés. Environ 3400 personnes ont été présentes sur les 5000
qu’attendaient les organisateurs. Près de 117 ateliers de discussions ont été
organisés. L’accaparement des terres et des eaux, les conflits, l’Education et
la migration était les thèmes les plus en vue lors du forum.
Pourtant le (FSA) a été
organisé dans des conditions difficiles. Les organisateurs ont rencontré des
problèmes pour trouver des moyens financiers conséquents pour le déroulement du
forum dans de très bonnes conditions.
Les gouvernements africains n’ont pas
donné encore une place primordiale au combat que mènent les mouvements sociaux
composant le FSA. En plus la présence du virus Ebola au Libéria, à Sierra
Léone, et en Guinée a fait que ces pays
n’ont pas été représentés. La propension de la pandémie causée par Ebola a failli
entraver la tenue du rendez-vous des altermondialistes.
Maintenant, il faut
veiller à ce que toutes les résolutions prises lors du forum soient appliquées
par les Etats africains. Pour cela, la société civile doit être un levier
important. Des campagnes de communication doivent être menées pour sensibiliser
les populations sur les enjeux du développement. Les figures emblématiques qu’a
connues l’Afrique doivent être mises en exergue pour dire à la face du monde
que le continent a su toujours compter sur des hommes de valeurs. Et que leurs œuvres soient connues et perpétuées par
la jeune génération. La jeune génération
doit, avec l’aide des anciens, réinventer la roue. C’est-à-dire doter l’Afrique
d’un modèle de développement économique capable de prendre en charge les
préoccupations du continent.
Le rêve n’est pas impossible à réaliser. Il faut, à
partir de ce moment, que la bonne gouvernance soit une réalité en Afrique. C’est
la raison pour laquelle, le forum doit être un espace de rencontre
panafricaine.
El Hadji Fallilou Fall
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire