Unis comme un seul homme au Forum Social Africain (FSA), des jeunes
africains se sont prononcés sur des questions qui touchent l’Afrique. Ils n’ont
pas manqué de proposer des solutions pour sortir le continent de l’auberge.
Aujourd’hui, dès la
première journée du démarrage des travaux du Forum Social Africain (FSA), les
jeunes se sont mis à pied d’œuvre. Ils sont persuadés que le développement de
l’Afrique et son indépendance
économique passeront nécessairement par sa jeunesse.
« Il est temps
qu’on nous donne la parole. Qu’on nous implique aux instances de décisions. La
population africaine compte 45% de personnes âgées de moins de quinze ans, 56% de moins de vingt ans et 66 % de moins de 25 ans. Donc les jeunes
occupent une place démographique importante. Cette force doit être utilisée
pour servir notre continent qui a connu des guerres et autres évènements
douloureux », a déclaré la responsable du Collectif sénégalais des
Africaines pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement, Marie
Mbathio Ndiaye.
Selon elle, la situation
économique de l’Afrique est inquiétante. Le continent peine à atteindre les 7%
des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixés pour 2015. Elle a
invité ses camarades à changer de fusil d’épaule. « Le commerce équitable,
les quartiers durables, les microcrédits et l’écotourisme sont des modèles que
l’Afrique doit s’approprier », a-t-elle proposé.
Le thème du débat
portait sur : les jeunes et leur cadre de vie et la protection de
l’environnement et la salubrité publique.
De l’avis de Abdel Karim
Ali Mahamane, directeur des programmes de l’association des jeunes volontaires
pour l’environnement au Sénégal (JVE), le rôle des jeunes se situent à
plusieurs niveaux. « Ils doivent être avant tout avant-gardistes. Pour
réussir cette mission, il est nécessaire qu’ils s’informent des protocoles, des
traités et des conventions que nos Etats signent. Ceci leur permettra de
veiller aux politiques de développement au niveau du continent. Ils pourront
contrôler les processus décisionnels », a-t-il dit.
« Les jeunes
doivent amener les décideurs à intégrer leurs préoccupations dans l’élaboration
et la définition des politiques. Ils peuvent y arriver avec des moyens tels que
la sensibilisation et les plaidoyers. L’avenir appartient aux jeunes. L’Afrique
sera demain ce que ses filles et ses fils en feront. Notre continent doit être
porté par les jeunes pour que nous pussions connaitre des lendemains meilleurs »,
a-t-il proposé.
EL Hadji Fallilou Fall
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire