L’édition 2014 du Forum Social Africain (FSA) s’est ouverte, ce mercredi, à
Dakar. Les membres du FSA ont organisé
une marche pour sensibiliser le monde sur les problèmes que connait l’Afrique.
Un nouveau monde est
possible ! L’alerte a été encore lancée par le Forum Social Africain(FSA). Les membres du FSA ont organisé une marche, hier, qui est parti de la
Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS) vers la Place de l’Obélisque. Cet
évènement marque l’ouverture de l’édition 2014 du Forum Social Africain, qui
doit se tenir à Dakar du 15 au 19 octobre 2014.
Vers 16 heures les
participants ont pris d’assaut les grilles de la RTS. Jeunes, femmes et enfants
portaient des T-shirt blancs. Il y est écrit des slogans ou les crédos des
associations ou organisations auxquelles ils appartiennent. Plusieurs
nationalités étaient représentées. Les mouvements sociaux, les travailleurs,
les organisations non gouvernementales, les associations de femmes, tous ont
répondu à l’appel.
Joseph Ndour, l’un des
représentants du Réseau dynamique de la paix en Casamance au forum, attend
beaucoup de cette rencontre. Venu de Ziguinchor, il déclare : « nous
participons au forum pour la première fois. Nos attentes sont de voir les
objectifs visés par le forum tels que la non-violence, l’arrêt des conflits,
l’arrêt de l’ingérence étrangère au niveau des conflits et des affaires
africaines. Voilà ce que nous attendons du forum social africain. Nous
demandons, également, aux membres du forum d’intégrer tout le monde dans leur
démarche. Ils doivent élargir leur champ d’action pour que tous jeunes
africains y trouvent leur compte. Ca sera mieux pour la société. Nous
sommes venus pour comprendre les
principes du forum ».
Les préoccupations de
Joseph Ndour ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Bouba Diop, un des organisateurs du
forum pense : « nous voulons un monde qui est différent du monde
néolibéral. Le monde du néolibéralisme est fait de guerres, de conflits,
d’exploitations, de mépris, de racisme, de blocage de la circulation des
personnes. Tous ceux qui ne veulent pas de ce monde ont leurs places ici. Le
monde tel qu’il est, c’est la catastrophe. Personne n’est content. La majeure
partie des citoyens du monde ne sont pas content ».
« On est en train
de se poser des questions et c’est sûr qu’à Dakar nous allons discuter de la
meilleure façon de renforcer les dynamiques. De tous les processus, il y a des
moments de flux et de reflux. Là
on est dans une phase où les conflits augmentent, les périls sont multipliés.
On fait ce forum au moment où la fièvre à virus Ebola sévit. Il y a les
conflits comme en Syrie, au Mali. Les filles kidnappées par Boko Haram au
Nigéria n’ont pas encore été retrouvées. Fort de ce constat, on va discuter pendant 3, 4 jours pour
voir comment faire pour accélérer le processus de redressement du monde»,
note-t-il.
« Le forum est un
lieu de convergence des mouvements sociaux. Je vois les camarades du mouvement
syndical, des gens venus d’Afrique et des autres camarades venus d’Europe,
d’Amérique latine et des autres continents. Ils sont là pour soutenir le
mouvement africain parce que on va tous se retrouver à Tunis »,
ajoute-t-il.
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